Vive la quarantaine
Cela fait déjà un an que je me motive pour écrire mon premier article. Mais jusque là, j’étais bloquée par une question : " sur quel sujet vais-je écrire ?".
Le déclic vint enfin le lendemain de mes quarante ans. Eh oui ! La nuit ça travaille là haut : " je vais écrire sur ma soi- disant crise de la quarantaine."
Le temps qui passe…et voici venir l’heure des questionnements
Cet âge qui me paraissait si lointain hier, que j’ai même craint est arrivé soudain. Ma fameuse « crise de la quarantaine » a débuté à l’aube de mes quarante ans, c'est-à-dire à 37 ans avec le temps des questionnements et des bouleversements. Tout a commencé avec ces pensées qui m’habitaient : « je fais un travail où j’ai l’impression que je sers à rien ». « Quand me suis-je perdue dans mon chemin de vie ? » « Mon travail m’ennuie mais je ne sais rien faire d’autres » « je suis complètement effacée dans ce travail». J’étais victime de ma propre vie, je subissais ma vie ….avec cette sensation de ne pouvoir rien y changer. C’est comme ça que veux tu!

Le corps parle
Au fond de moi, mais vraiment au fond, je savais que je n’étais pas à ma place professionnellement. Comme je ne voulais rien entendre mon corps à commencer à parler. Un vendredi au travail après avoir déjeuné, j’étais installée devant mes deux écrans d’ordinateur, et je fus prise d’une violente migraine au point d’être dans l’incapacité d’ouvrir les yeux.

Direction l’infirmerie et le verdict est tombé : hypertension, qui persista même après un repos de 2h dans le lit douillet de l’infirmerie.
Et ensuite, mon corps n’a cessé de parler, et il a parlé de plus en plus fort, très très fort :
- Trouble de la mémoire
- Difficulté de concentration
- Hypersomnie ( j’ai passé des semaines à dormir tout le temps comme un nourrisson),
- Fatigue extrême
- Maux de tête
- Vertige
- Irritabilité envers mes enfants et mon mari
- Douleurs à la nuque et aux épaules
- Crise d’angoisse
- Insociabilité...
Avec tout ça, j’ai fini par l’écouter. J’ai commencé par me mettre en arrêt maladie et surtout j’ai pris ma vie en main. Comment ? En me faisant aider :

- Suivi par une sophrologue qui m’a fait retrouver ma sérénité, prendre du recul et être à l’écoute de mes ressentis
- Et un bilan de compétences qui m’a conduit vers ma reconversion professionnelle (sophrologue, Praticienne en hypnose et coach).
Aujourd’hui, je rencontre dans mon cabinet des femmes de la quarantaine pour lesquelles leur corps les a parlés et elles ont décidé de l’écouter en se prenant en main. Comment ? Tout d’abord, elles en parlent et mettent des mots sur leurs maux et surtout elles viennent trouver des solutions :
- Par le biais de la sophrologie grâce à l’harmonie du corps et de l’esprit
- ou par le coaching grâce à un état des lieux de leur état présent et ensuite une mise action
- ou par l’hypnose en modifiant leurs comportements inconscients.
Vous vous reconnaissez certainement. Je vous invite dans un premier temps à décrypter et reconnaître vos signes du stress. Pour cela téléchargez et remplissez le questionnaire « chercher vos signes du stress du Docteur Patrick-André Chéné » en cliquant sur le bouton ci dessous.
Le bilan de ma vie

Mon bilan de compétences m’a permis de voir plus clair sur ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais plus.
➢ Ce que je ne voulais plus
En clair, je ne voulais plus effectuer ce travail que je faisais depuis plus 12 ans avec le sentiment que je ne servais à rien, (vraiment !), et me réveiller tous les matins en traînant ce poids d’être inutile.
➢ Ce que je voulais
Je savais ce que je voulais faire : travailler avec l’humain et aider les autres. Génial ! Mon nouveau projet professionnel était bien ficelé mais j’étais bloquée. Mais qu’est ce qui me bloquait ? Mes peurs et mes croyances
➢ Mes peurs
- Peur de perdre la sécurité de l’emploi : mon graal ! mon CDI à la Banque que j’avais tant galéré pour obtenir. Eh oui ! Rentrer dans une grande banque, c’est comme si vous passiez un entretien pour rentrer à la NASA » 😀

- Peur de l’inconnu
- Et aussi des peurs inconnues, impossible à verbaliser
- Peur de ce que vont penser les autres : « elle fait sa crise de la quarantaine, quelle bêtise de quitter son emploi pour faire quoi encore….de la sophrologie, c’est quoi ce truc ! C’est le truc où on te masse la tête ou les pieds ?….😀
➢ Mes croyances
- Après 40 ans, on ne vaut plus rien sur le marché de travail, ça va être dur de trouver à nouveau un emploi stable
- Je suis une femme noire, qui me ferait confiance dans ma petite ville à la campagne. Les clients ne vont pas se bousculer
Une fois mes peurs apprivoisées et mes croyances basées sur rien du tout ont été contournées, la machine fut lancée. J’avoue ça à l’air simple dit comme ça mais sans tout ce processus de développement personnel mis en place avant et pendant ma reconversion c'est-à-dire bilan de compétences, suivi sophrologique et les diverses formations qui ont contribués à mon nouveau statut professionnel (formation en sophrologie, hypnose, coaching….), je serai encore devant mes deux écrans avec mes maux de tête et surtout habitée par cette pensée dévalorisante. Vous vous souvenez, je suis inutile !
Si des questions vous taraudent, vous êtes bloqués par vos peurs et vos croyances aussi, ce ne sont pas des caprices ou une crise, vous n’êtes pas bizarre. C’est juste qu’il est temps de vous écouter, de vous recentrer sur la personne la plus importante c'est-à-dire vous et d’agir. Pensez à la sophrologie, au coaching, à l’hypnose…Je serai ravie de vous accompagner… Aujourd’hui, avec du recul, je suis bien contente d’avoir vécue ce tourment nécessaire à ma mise en action vers le changement. Je suis épanouie et la vie met sur mon chemin de belles personnes que j’accompagne selon leur et je dis bien leur objectif d’épanouissement. Chaque histoire résonne en moi, me remet en question, change ma vision de la vie, m’adoucit et surtout me remplit de légèreté….
Vive la crise de la quarantaine !
